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Conférence de presse du 30 octobre 2023 tenue par le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Wang Wenbin
2023-10-30 23:55

CCTV : Le 28 octobre, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté, lors de sa session extraordinaire d’urgence sur la question palestinienne, une résolution appelant à une trêve humanitaire immédiate à Gaza. La Chine a voté en faveur de cette résolution et l’a coparrainée. Pouvez-vous nous faire part de la position de la Chine ?

Wang Wenbin : L’Assemblée générale des Nations Unies a adopté, lors de sa récente session extraordinaire d’urgence, une résolution sur la situation israélo-palestinienne présentée par les pays arabes, appelant à une trêve humanitaire immédiate à Gaza, condamnant tous les actes de violence visant les civils et exigeant que toutes les parties respectent leurs obligations en matière de protection des civils et des installations civiles. La résolution réaffirme l’importance de trouver une solution juste et durable à la question palestinienne sur la base de la « solution à deux États ».

Depuis l’escalade du conflit israélo-palestinien, la Chine a appelé à un cessez-le-feu et à la cessation des hostilités, à la protection des civils, à l’ouverture d’un corridor d’aide humanitaire et à la prévention d’une catastrophe humanitaire de plus grande ampleur. Nous avons joué un rôle actif et constructif dans la promotion d’un règlement global, juste et durable de la question palestinienne. Sur la base de cette position, la Chine, en tant que co-parrain du projet de résolution présenté par les pays arabes, a voté pour lors du vote. L’Assemblée générale des Nations Unies a voté massivement en faveur de la résolution. Cela reflète l’appel ferme de la communauté internationale à l’arrêt des combats, ainsi que le choix des peuples en faveur de la paix plutôt que la guerre. La Chine espère que la nouvelle résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies sera pleinement mise en œuvre, afin que la paix et la stabilité régionales reviennent, que la situation humanitaire sur le terrain s’améliore rapidement, que les civils soient protégés et que la question palestinienne trouve rapidement une solution globale, juste et durable.

China News Service : Nous avons constaté que le service de rendez-vous pour les visas s’est récemment amélioré dans les ambassades et consulats chinois. Dans certains des ambassades et consulats, il n’est plus nécessaire de prendre rendez-vous pour demander un visa. Le ministère des Affaires étrangères et les ambassades et consulats concernés à l’étranger ont publié des avis visant à améliorer encore les politiques en matière de visas. Pouvez-vous nous en dire plus sur les mesures prises et les résultats obtenus pour faciliter les voyages transfrontaliers ?

Wang Wenbin : Depuis le début de l’année, le ministère chinois des Affaires étrangères a amélioré les politiques de visa et lancé une série de mesures en collaboration avec d’autres agences gouvernementales afin d’assurer la fluidité des déplacements des étrangers en Chine et de faciliter les efforts de développement de haute qualité et d’ouverture de haut niveau.

Suite à la décision de gérer le COVID-19 avec des mesures contre les maladies infectieuses de classe B, le ministère des Affaires étrangères a demandé à nos ambassades et consulats de prolonger les heures d’ouverture, de réduire les documents requis pour les demandes de visa, d’augmenter le personnel, d’augmenter le taux de délivrance de visas à entrées multiples, d’exempter temporairement les demandeurs de la prise d’empreintes digitales et d’améliorer le formulaire de demande de visa, afin que la procédure de visa devienne plus efficace. Des voies vertes sont ajoutées pour les groupes ayant des affaires importantes et urgentes ou des affaires humanitaires. La plupart des ambassades et consulats chinois permettent de prendre rendez-vous sous deux jours ouvrés. Un certain nombre des ambassades et consulats n’exigent plus de rendez-vous pour les demandes de visa.

Ces mesures ont donné de bons résultats. Le nombre de visas délivrés a augmenté rapidement et de plus en plus d’étrangers viennent en Chine, avec des réactions positives de la part de tous les milieux. À l’avenir, le ministère des Affaires étrangères continuera d’améliorer les politiques en matière de visas et de créer activement des conditions plus favorables pour stimuler les voyages transfrontaliers à destination et en provenance de la Chine.

Prensa Latina : Cuba présentera bientôt son rapport aux Nations Unies, appelant à la levée du blocus américain contre Cuba. Chaque année, la communauté internationale soutient Cuba sur ce point. Pourriez-vous nous faire part de la position de la Chine sur le blocus américain contre Cuba ?

Wang Wenbin : Depuis 1992, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté à 30 reprises consécutives, à une écrasante majorité, une résolution appelant à la levée du blocus économique, commercial et financier imposé à Cuba par les États-Unis. Cela montre que la grande majorité des pays du monde sont gravement préoccupés et fermement opposés aux sanctions unilatérales arbitraires des États-Unis, qui menacent gravement les droits fondamentaux du peuple cubain. Ils soutiennent la juste lutte de Cuba pour sa souveraineté et contre le blocus.

Les États-Unis devraient écouter attentivement l’appel à la justice de la communauté internationale et mettre fin immédiatement aux restrictions économiques, commerciales et à l’embargo sur Cuba. La Chine continuera à soutenir fermement les efforts du peuple cubain pour s’opposer à l’ingérence extérieure et au blocus et pour défendre la souveraineté et la dignité nationale.

AFP : Zhai Jun, envoyé spécial du gouvernement chinois sur la question du Moyen-Orient, s’est rendu en Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis la semaine dernière. Prévoit-il de participer à des réunions liées au conflit israélo-palestinien dans cette région cette semaine ?

Wang Wenbin : Depuis le début de l’escalade du conflit israélo-palestinien, la Chine est restée en contact étroit avec les parties concernées, a participé activement aux consultations du Conseil de sécurité des Nations Unies et a déployé tous les efforts possibles pour promouvoir les pourparlers de paix et contribuer à la désescalade de la situation. La communauté internationale, en particulier les nombreux pays arabes, apprécie grandement la position juste de la Chine et le rôle qu’elle a joué en tant que grand pays responsable. Il est largement admis que la vision de la construction d’une communauté d’avenir partagé pour l’humanité, lancée par le président Xi Jinping, aide à identifier la direction à suivre pour résoudre la question israélo-palestinienne. Les pays considèrent également que la proposition avancée par le ministre des Affaires étrangères Wang Yi pour mettre fin au conflit est bien ciblée et ils saluent le rôle important joué par la Chine dans la promotion d’un règlement politique de la question palestinienne et dans la préservation de la paix et de la stabilité au Moyen-Orient.

La Chine soutiendra fermement tous les efforts favorables au dialogue, au cessez-le-feu et à la paix et fera de son mieux pour tout ce qui est propice à la mise en œuvre de la « solution à deux États » et à un règlement global, juste et durable de la question palestinienne. La Chine est disposée à collaborer avec la communauté internationale pour déployer des efforts inlassables à cette fin.

Bloomberg : Selon un récent rapport du Wall Street Journal, une vague de commentaires antisémites a déferlé sur les médias sociaux chinois. Quel est le commentaire du ministère des Affaires étrangères sur ce type de propos en ligne visant la communauté juive ?

Wang Wenbin : La position du gouvernement chinois sur le conflit israélo-palestinien est très claire. Nous appelons à la cessation des combats dès que possible, à la protection des civils, à l’établissement d’un État palestinien indépendant et à la coexistence pacifique de la Palestine et d’Israël sur la base de la « solution à deux États ».

La législation chinoise interdit expressément la diffusion d’informations sur l’extrémisme, la haine ethnique, la discrimination et la violence via l’internet.

The Paper : Récemment, les Nations Unies ont annoncé la création d’un organe consultatif de haut niveau sur l’intelligence artificielle, chargé d’effectuer des analyses et de formuler des recommandations sur la gouvernance internationale de l’intelligence artificielle (IA). Deux érudits chinois ont été sélectionnés comme membres de l’organe. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?

Wang Wenbin : La gouvernance de l’IA concerne le bien-être commun de toute l’humanité et requiert la contribution conjointe de la communauté internationale. En tant que membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies et membre responsable de la communauté internationale, la Chine soutient les efforts visant à discuter de la gouvernance de l’IA dans le cadre des Nations Unies, à accroître la représentation et l’influence des pays en développement et à élaborer des cadres, des normes et des règles de gouvernance de l’IA sur la base d’un large consensus.

Lors de la cérémonie d’ouverture du troisième Forum de « la Ceinture et la Route » pour la coopération internationale, le président Xi Jinping a présenté l’Initiative mondiale de gouvernance de l’IA, exprimant la voix forte de la Chine dans la gouvernance mondiale de l’IA. Cette Initiative présente les propositions de la Chine sur le développement, la sécurité et la gouvernance de l’IA, et met en avant les principes d’une approche centrée sur les personnes, du développement de l’IA pour le bien de l’humanité, du respect de la souveraineté et de la gouvernance conjointe. Elle incarne la compréhension profonde de la Chine sur l’IA ainsi que des visions et des appels largement reconnus par les nombreux pays, y compris les pays en développement. L’Initiative appelle tous les pays à renforcer l’échange d’informations et la coopération technologique sur la gouvernance de l’IA, à travailler ensemble pour prévenir les risques et à développer l’IA pour le bien de l’humanité. L’Initiative s’oppose à l’utilisation des technologies de l’IA dans le but de s’ingérer dans les affaires intérieures d’autres pays et de freiner leur développement. Nous invitons les gouvernements, les organisations internationales, les entreprises technologiques, les instituts de recherche et les organisations civiles à promouvoir conjointement la gouvernance de l’IA selon les principes de « concertation, synergie et partage ».

Reuters : Les États-Unis ont commencé à acheter des produits aquatiques japonais pour approvisionner leur armée au Japon, en réponse à l’interdiction de ces produits par la Chine. L’ambassadeur des États-Unis au Japon, Rahm Emanuel, a déclaré dans une interview accordée à Reuters que Washington devrait également examiner plus largement comment il pourrait contribuer à compenser l’interdiction de la Chine, qui, selon lui, fait partie des « guerres économiques » menées par Beijing. Quelle est la réponse du ministère des Affaires étrangères à ce sujet ?

Wang Wenbin : L’opposition de la Chine au rejet dans l’océan de l’eau contaminée par le nucléaire provenant de la centrale de Fukushima par le Japon est cohérente et claire. La Chine a, à plusieurs reprises, exprimé solennellement sa position au Japon lors des récentes consultations au niveau des directeurs généraux entre les deux ministères des Affaires étrangères. Les mesures de précaution prises par la Chine et d’autres pays pour protéger la sécurité alimentaire et la santé de la population sont tout à fait légitimes, raisonnables et nécessaires. Après que le Japon a déversé deux lots d’eau contaminée par le nucléaire dans l’océan Pacifique, la communauté internationale réclame désormais plus fermement la mise en place d’un dispositif de surveillance international qui restera efficace sur le long terme et qui bénéficiera de la participation substantielle des pays voisins du Japon et d’autres parties prenantes. Le Japon doit coopérer pleinement à cet effort afin de prévenir des conséquences irréversibles de ses rejets d’eau contaminée en mer.

Quant aux remarques de l’ambassadeur des États-Unis au Japon, il convient de souligner que le devoir des diplomates est d’approfondir l’amitié entre les pays, plutôt que de dénigrer d’autres pays ou de semer la discorde.

Ukrainian News Agency : La troisième réunion concernant le plan de paix ukrainien s’est tenue à Malte le week-end dernier. Les représentants de 66 pays et organisations internationales s’y sont réunis. La Chine n’y a pas participé. Cela signifie-t-il que la Chine refuse de jouer un rôle actif dans la recherche de solutions pour mettre fin au conflit russo-ukrainien ?

Wang Wenbin : La position de la Chine sur la crise ukrainienne est cohérente et claire. La Chine a toujours joué un rôle constructif pour mettre fin aux hostilités et rechercher un règlement politique. Nous continuerons à promouvoir les pourparlers de paix à notre manière et à œuvrer pour un règlement politique de la crise ukrainienne.

AFP : Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a récemment déclaré que le travail de préparation de la rencontre entre le président Xi Jinping et le président Joe Biden ne pouvait pas être laissé en pilotage automatique. Quelles sont les conditions à remplir pour confirmer la rencontre ?

Wang Wenbin : Merci pour votre question. Pour répondre à votre question, je tiens à revenir brièvement sur la récente visite aux États-Unis de Wang Yi, membre du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois (PCC) et ministre des Affaires étrangères, à l’invitation des États-Unis. Au cours de cette visite, Wang Yi a rencontré le président américain Joe Biden et le conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan respectivement, et a tenu deux séries d’entretiens avec le secrétaire d’État américain Antony Blinken. Wang Yi a également rencontré des représentants des milieux stratégiques, des affaires, du commerce et d’autres secteurs américains.

Wang Yi a déclaré que sa visite visait à communiquer avec la partie américaine afin de donner suite aux accords importants conclus par leurs chefs d’État, en se fondant sur le Sommet de Bali, en se tournant vers San Francisco, à empêcher les relations sino-américaines de se détériorer davantage, à les stabiliser, afin de les remettre le plus vite possible sur la voie d’un développement sain et stable. Le principe d’une seule Chine et les trois communiqués conjoints sino-américains constituent les fondements politiques les plus importants des relations bilatérales, qui doivent être maintenus sans interférence. La Chine tient compte de l’espoir des États-Unis de stabiliser et d’améliorer les relations bilatérales, a noté Wang Yi. Les deux pays doivent agir avec un sens de la responsabilité pour le monde, l’histoire et les peuples, et favoriser un développement stable et solide de leurs relations conformément aux trois principes de respect mutuel, de coexistence pacifique et de coopération mutuellement bénéfique proposés par Xi Jinping. Cela sert non seulement des intérêts fondamentaux des deux pays et des deux peuples, mais correspond aussi aux attentes communes de la communauté internationale. 

Les tours et détours qu’ont connus les relations sino-américaines cette année offrent à la fois une expérience à conclure et des leçons à tirer, a affirmé Wang Yi. Plus important encore, les deux parties devraient adhérer aux « cinq impératifs » suivants : respecter les consensus atteints par les deux chefs d’État, stabiliser les relations bilatérales, maintenir les canaux de communication ouverts, gérer correctement les différences, les différends et les frictions, et promouvoir une coopération mutuellement bénéfique. Afin de stabiliser et d’améliorer les relations entre la Chine et les États-Unis, les deux parties doivent aussi se comprendre objectivement les intentions stratégiques de l’autre, traiter correctement les facteurs de concurrence dans les échanges bilatéraux et définir le concept de sécurité nationale, a déclaré Wang Yi.

L’« indépendance de Taïwan » constitue la plus grande menace pour la paix et la stabilité à travers le détroit de Taïwan et le plus grand défi pour les relations sino-américaines, a souligné Wang Yi, ajoutant qu’il fallait s’opposer fermement à l’« indépendance de Taïwan » et que cette opposition devait se refléter dans les politiques et actions concrètes. Wang Yi a également expliqué la position solennelle de la Chine sur la question de la Mer de Chine méridionale. Les deux parties ont également eu un échange de vues sur le conflit israélo-palestinien, la crise ukrainienne et la question nucléaire dans la péninsule de Corée, et d’autres sujets.

La partie américaine a déclaré que le gouvernement américain accordait de l’importance aux relations avec la Chine. Les États-Unis et la Chine ont maintenu des contacts et des interactions au cours des derniers mois, et mené des communications franches et constructives qui ont abouti à des résultats positifs. Les États-Unis souhaitent une relation stable et durable avec la Chine et sont prêts à renforcer la communication avec la partie chinoise, à éviter les erreurs de jugement, à discuter de la coopération dans les domaines où elle est nécessaire, à bien préparer la prochaine phase d’engagements de haut niveau et à relever ensemble les défis mondiaux.

Au cours de cette visite, la Chine et les États-Unis, dans une attitude d’égalité et de respect mutuel, ont mené une communication stratégique approfondie, constructive et substantielle concernant de nombreuses questions d’intérêt commun, et ont conjointement envoyé un signal positif quant à la stabilisation et l’amélioration des relations bilatérales. Les deux parties estiment qu’il est bénéfique et nécessaire de maintenir le dialogue entre les deux grandes puissances que sont la Chine et les États-Unis. Les deux parties espèrent stabiliser et améliorer les relations bilatérales dès que possible et qu’elles ont convenu de travailler ensemble en vue d’une rencontre à San Francisco entre les chefs d’État des deux pays. En ce qui concerne votre question, je tiens à souligner que le chemin vers San Francisco ne sera pas facile et ne saurait être laissé en « pilotage automatique ». À cette fin, les deux parties doivent revenir sérieusement à ce qui a été convenu lors du sommet de Bali, mettre réellement en œuvre le consensus des deux chefs d’État, surmonter les obstacles, renforcer le consensus et accumuler les résultats.

Dans les prochains jours, les deux parties tiendront séparément des consultations sino-américaines sur les affaires maritimes, des consultations sino-américaines sur le contrôle des armements et la non-prolifération, des consultations sino-américaines sur les politiques étrangères et une réunion de coordination sino-américaine sur les affaires de handicap, et discuteront de la signature d’un protocole d’accord sur la coopération dans les affaires de handicap. Les deux parties ont convenu d’augmenter le nombre de vols directs de passagers.

Bloomberg : Quelle a été la nature de l’entretien entre le représentant spécial de la Chine pour la péninsule coréenne, Liu Xiaoming, et son homologue américain, Sung Kim ?

Wang Wenbin : Le représentant spécial du gouvernement chinois pour les affaires de la péninsule coréenne, Liu Xiaoming, a eu une réunion virtuelle avec le représentant spécial des États-Unis pour la République populaire démocratique de Corée (RPDC), Sung Kim, à l’invitation de la partie américaine. Les deux parties ont échangé leurs points de vue sur la situation dans la péninsule coréenne. La Chine souhaite réaffirmer l’impasse actuelle concernant la situation dans la péninsule coréenne découle des vestiges de la guerre froide et de l’absence d’un mécanisme de paix. Les parties concernées doivent s’attaquer aux causes profondes, s’efforcer de répondre aux préoccupations légitimes de chacun de manière équilibrée, créer les conditions nécessaires à la reprise du dialogue et maintenir la paix et la stabilité dans la péninsule.

AFP : Hier, un groupe de manifestants a fait irruption dans un aéroport de la République du Daguestan en Russie à la recherche d’Israéliens et de Juifs. Les États-Unis ont condamné cet incident, le qualifiant de « manifestations antisémites ». Qu’en pense la Chine ?

Wang Wenbin : J’ai répété tout à l’heure la position de la Chine sur le conflit israélo-palestinien et je n’y reviendrai pas.

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