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LE TRACAGE SCIENTIFIQUE DES ORIGINES DE LA COVID-19 NE PERMET AUCUNE MANIPULATION POLITIQUE
2021-08-31 19:43

Li Baijun, Ambassadeur de Chine en Mauritanie

À l'heure actuelle, une nouvelle vague de l'épidémie de la Covid-19 sévit dans le monde à cause de ses vairants. Les peuples, les personnels médicaux et les scientifiques de la Chine, de la Mauritanie et du monde entier ont déployé des efforts opiniâtres pour vaincre cette crise  de santé publique. Le mot « ensemble » qui a été ajouté dans la devise olympique est aussi l'appel commun et l'attente de la communauté internationale.  

La Chine, comme les autres pays du monde, est victime de l'épidémie. Nous voulons tous en trouver les origines et en stopper la propagation le plus vite possible. Toujours dans un esprit ouvert, transparent, scientifique et franc, la Chine a participé activement à la coopération internationale sur le travail du traçage scientifique des origines de la COVID-19, en invitant à deux reprises les experts de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) à mener de nombreuses études en Chine. Les experts y ont rencontré tous ceux qu'ils voulaient rencontrer et sont allés partout où ils voulaient aller. En mars dernier, le rapport conjoint sur les origines du virus rédigé par l'équipe Chine-OMS a été publié, arrivant à la conclusion scientifique importante qu'« un incident de laboratoire restait extrêmement improbable » et proposant d'« enquêter sur d'éventuels cas précoces dans le monde » et d'« étudier le rôle potentiel de la chaîne du froid dans la transmission du virus ». Ce sont des conclusions et recommandations les plus professionnelles, les plus scientifiques, dotées de la plus haute autorité et universellement reconnues par la communauté internationale et le milieu scientifique international.

Ce qui est regrettable, c'est que certains pays malintentionnés ont méconnu l'appel de toute l'humanité à se concentrer sur la coopération et à lutter contre le virus de manière scientifique. Ils ont ignoré le fait important que des traces du virus sont apparues dans de nombreuses régions du monde plus tôt que le premier cas à Wuhan. Faisant fi des conclusions de la recherche d'identification de la première phase, ces pays se sont obstinés dans la « présomption de culpabilité » et dans la « manipulation politique », ont fait du tapage autour de la « théorie de la fuite de laboratoire » et contraint le Secrétariat de l'OMS à proposer unilatéralement le plan d'identification de la deuxième phase. Leur tentative est de rejeter leur responsabilité d'une lutte inefficace contre le virus sur autrui et de semer le trouble sous prétexte de l'épidémie.

La Chine soutient toujours le travail scientifique du traçage des origines du virus et continuera d'y prendre part. Elle s'oppose fermement aux recherches politisées qui vont à l'encontre de la résolution de l'Assemblée mondiale de la Santé et qui rejettent les conclusions du rapport conjoint de l'équipe Chine-OMS. Les conclusions et les recommandations de ce rapport doivent être respectées et appliquées par l'OMS et d'autres parties. C'est sur cette base et aucune autre que doivent se dérouler les futures études, et non recommencer à partir de zéro. Le traçage des origines du virus doit être la clé de la vérité, et non un outil de répression à l'encontre des autres pays. Les ressources précieuses de l'équipe d'experts médicaux doivent servir à explorer de manière scientifique un remède à l'épidémie, et non être consacrées à un travail répétitif et inutile pour prouver des accusations sans fondement.

La science ne permet aucune manipulation politique. Le traçage des origines du virus est une question scientifique. C'est aux scientifiques, et non à personne d'autre de mener des recherches pour identifier les sources zoonotiques du virus et les voies de transmission de l'animal à l'homme. Aucun pays n'a le droit de mettre ses intérêts politiques égoïstes au-dessus de la vie humaine, ni de politiser les questions scientifiques, ni d'attaquer ou calomnier d'autres pays. Les allégations fallacieuses sur la pandémie sont non seulement un énorme gaspillage de ressources mondiales contre le virus, mais aussi engendrent la méfiance, alimentent la variation et la propagation des virus politiques, éliminent les efforts mondiaux, pénalisent la solidarité et la coopération mondiales pour lutter contre le virus. La diffusion des théories du complot, la stigmatisation liée à l'épidémie à l'égard d'autres pays et les vilaines farces méprisant les faits, manipulant l'opinion publique et violant la science sont toutes de nature anti-scientifique et doivent être résolument combattues.

La justice est dans le cœur de chacun. La Mauritanie et presque  80 autres pays ont exprimé, en écrivant au Directeur général de l'OMS, leur opposition à la politisation du traçage des origines du virus et leur soutien au rapport conjoint de l'équipe Chine-OMS. Plus de 300 partis politiques, organisations sociales et think-tanks de plus de 100 pays et régions ont soumis une déclaration conjointe au Secrétariat de l'OMS, appelant l'OMS à mener des recherches du traçage de manière objective et impartiale dans le monde et s'opposant fermement à la politisation de l'identification. La Chine le salue hautement.

 Les faits sont plus convaincants que les paroles. Par des actions concrètes, la Chine a honoré son engagement de faire de ses vaccins un bien public mondial et engagé en premier la plus grande coopération sur les vaccins. Elle a fourni environ 800 millions de doses de vaccins à plus de 100 pays et organisations internationales au profit de centaines de millions de personnes, devenant ainsi le pays qui fournit le plus grand nombre de vaccins aux pays en développement. La Chine s'engage à fournir 2 milliards de doses de vaccins au monde pendant cette année et fera un don de 100 millions de dollars américains au COVAX pour fournir des vaccins aux pays en développement. Vu que la Mauritanie est confrontée à une grave épidémie à l'heure actuelle, la Chine a décidé de lui offrir 200 000 doses de vaccins supplémentaires sur la base de deux lots de 330 000 doses de vaccins Sinofarm au total, afin d'accompagner le gouvernement et le peuple mauritaniens dans le renforcement des capacités de lutter contre le virus et d'approfondir les relations traditionnelles d'amitié et de coopération entre la Chine et la Mauritanie.

Le virus ne connaît ni frontières ni ethnies. L'urgence et la priorité pour la communauté internationale, c'est de lutter contre le virus dans la solidarité et la coopération et de distribuer de manière équitable des vaccins. Tout piètre acte de manipulation politique pratiquée au nom du traçage des origines du virus dans la tentative de politiser la santé publique sera voué à l'échec. Ce n'est qu'en portant l'esprit de justice, en mobilisant des capacités scientifiques, en prenant des actions dans la solidarité et en s'entraidant que nous pourrons vaincre l'épidémie. La Chine est disposée à travailler avec toutes les parties pour mener activement le travail scientifique du traçage des origines du virus dans le monde et à apporter une contribution chinoise à la victoire finale de l'humanité sur l'épidémie de la Covid-19.

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