Des membres du Parlement européen défendent la Chine à propos des violences du Xinjiang |
2009-07-15 17:15 |
STRASBOURG, 15 juillet (Xinhua) -- Des membres du Parlement européen ont défendu Au cours d'un débat, de nombreux députés européens ont indiqué que les violences survenues le 5 juillet à Urumqi, chef-lieu de Les droits de la minorité ne devaient pas être utilisés à des fins politiques par les séparatistes, a affirmé Adrian Severin du groupe socialiste au sein du Parlement européen. "En appelant le gouvernement chinois à s'abstenir de l'utilisation excessive de la force, nous devons inviter chacun dans le monde entier à s'abstenir d'utiliser les droits des minorités comme un moyen de promouvoir des objectifs géopolitiques", a-t-il indiqué. Charles Tannock a indiqué qu'il partageait la préoccupation de La plupart des habitants ouïgours au Xinjiang sont des disciples musulmans pacifiques. "Toutefois, une partie de la population locale a été radicalisée par des terroristes liés à Al-Qaïda", a-t-il déclaré. L'Union européenne (UE) soutenant la politique d'une seule Chine, "nous ne devons en aucune façon apporter notre soutien à la sécession du Xinjiang", a-t-il souligné. M. Tannock, du groupe des conservateurs et des réformistes, a dénoncé le discours du Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, selon lequel les violences au Xinjiang étaient un genre de génocide des Ouïgours. Il a indiqué que le Premier ministre turc avait refusé de reconnaître le génocide arménien mené par les Turcs pendant et après la première guerre mondiale. "Ses appels à un nationalisme panturque sont hypocrites, étant donné le traitement reçu par ses propres minorités, surtout les Kurdes, dans l'est de Des violences ont eu lieu le 5 juillet à Urumqi, faisant plus de 190 morts. |